Blackmarket à la sauce Bidochons

Un internaute de 22 ans trafiquait de la drogue qu’il achetait dans le blackmarket. Il renvoyait ses produits par la poste ! Un autre a voulu acheter de la ricine.

drug 7

À la base, le black market est censé la jouer profil bas, discret. L’idée de ce commerce, vendre et acheter des produits illicites, de la base de données piratées, en passant par des informations bancaires, des codes malveillants (virus, rat, kit, …), des armes, de la drogue, des faux billets… Bref, ce qui ne se trouve pas sur  le marché local d’une commune. Découvrez certains espaces dans une  visites proposée la dernière émission de la saison 4 de ZATAZ.tv. Épisode 26.

Un habitant de Meaux, en région parisienne, s’est dit que le blackmarket pourrait lui arrondir ses fins de mois. Il a été arrêté en compagnie de sa fille de 3 ans à la poste de Beauval. Il s’apprêtait à envoyer de la résine de cannabis à des clients Allemands. Lors de la  perquisition qui a suivi son arrestation, il a été découvert que le dealer passait par des boutiques du black market qu’il visitait à partir de sites cachés dans le Dark net. Des boutiques profitant du système d’anonymisation web de TOR, Onion. L’homme de 22 ans avait déjà été condamné pour trafic de drogue. 6.000€ ont été saisis à son domicile. Ses clients, repartis aux 4 coins du globe, le payaient en bitcoins, la monnaie dématérialisée.

Pendant ce temps…

La police britannique a arrêté un homme qui espérait acheter assez de poison, via un site de blackmarket, capable de tuer plusieurs centaines de personnes. Il a tenté d’acquérir un lapin pour tester son achat. Il avait déboursé pour 500 mg de ricine, 500 dollars. De quoi tuer 1400 personnes. Seulement, derrière le vendeur, le britannique de 31 ans ne s’attendait pas à tomber sur un agent du FBI. Ali, le prénom de l’acheteur, a tenté de se faire envoyer le « faux » poison à son domicile, au Royaume-Unis. Le FBI a alerté les autorités Britanniques qui ont autorisé l’agent infiltré à continuer son travail et voir jusqu’où son acheteur souhaitait aller dans ses requêtes.

D’après les documents fournis au tribunal, le curieux client avait des intentions inquiétantes. Il ira jusqu’à discuter le prix pour recevoir une dose létale de démonstration, ainsi que des remises pour des commandes répétées. « Comment puis-je tester cette ricine » a-t-il demandé à son vendeur.  L’infiltré lui répondra « Vous devez le tester sur un rongeur.« 

Le faux poison sera livré dans une voiture-radio télécommandée. Le jouet avait été piégé par un watermark, un marqueur unique qui se colle à la peau une fois touchée, et qui n’apparaît que sous une lumière UV. La ricine reçue n’était que de la poudre inoffensive. (BoltonNews)

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal - Fondateur de ZATAZ.COM / DataSecurityBreach.fr Travaille sur les sujets High-tech/Cybercriminalité/Cybersécurité depuis 1989. Gendarme réserviste - Lieutenant-Colonel (RC) ComCyberGend. Fondateur du Service Veille ZATAZ : https://www.veillezataz.com En savoir plus : https://www.damienbancal.fr

Articles connexes

  1. Nervix Reply

    blindé de faute d’orthographe et français.
    à relire
    ex: »il visitait via des sites cachaient dans le Dark net. »

    sinon article intéressant sur les blackmarket.

Laisser un commentaire

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.