incident de sécurité

Fuite de données massive après un piratage chez les Francs-Maçons

La Grande Loge de France (GLDF) a porté plainte contre X pour piratage informatique le 12 avril 2016 après la découverte d’un logiciel espion dans son réseau informatique. Fuite de données massive constatée.

C’est dans le blog « La lumière » hébergé par l’Express que l’information est sortie. La Grande Loge de France (GLDF) a porté plainte contre X pour piratage informatique le 12 avril 2016 après la découverte d’un logiciel espion dans son réseau informatique.

Toute l’histoire a débuté le 2 avril. Un code malveillant est introduit dans l’informatique de la GLDF. 48 heures plus tard, les informaticiens de La Grande loge tire la sonnette d’alarme. Un malveillant est passé par là. Il aurait réussi à atteindre le cloud de l’administration des Francs-maçons. Il semble qu’un cheval de Troie (ou tout simplement un phishing) a permis de mettre la main sur l’accès à ce « nuage« . Un cloud, qui faut-il le rappeler est le diable si le contenu des informations sauvegardées ne sont pas chiffrées, contenait des milliers de documents internes.

Fuite de données massive

Le pirate a diffusé l’ensemble des documents, sur son blog, le 10 avril, sous le nom de « Franc Maçons Papers« . Trouble et étonnante histoire. L’auteur de ce piratage et de sa diffusion ne se cache pas. Il parle même de « La plus grosse fuite de documents secrets de l’Histoire de France« . Il faut dire aussi qu’avec près de 3 Go de données, que j’ai pu constater, la fuite n’est pas légère. A suivre !

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal - Fondateur de ZATAZ.COM / DataSecurityBreach.fr Travaille sur les sujets High-tech/Cybercriminalité/Cybersécurité depuis 1989. Gendarme réserviste - Lieutenant-Colonel (RC) ComCyberGend. Fondateur du Service Veille ZATAZ : https://www.veillezataz.com En savoir plus : https://www.damienbancal.fr

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  1. le brebis galleux Reply

    Non, c’est dans le site XXX [Url retiré par la rédaction] que cela est sorti et vous n’en donnez pas même le lien.
    Cela dit,freeman a joué un jeu dangereux, il aurait pu le faire en anonyme, mais par soif de gloriole, il va se retrouver au tribunal face à la meute !

    • Damien Bancal Reply

      Bonjour,
      Nul n’est censé ignorer la loi et si vous réflechissiez 30 secondes, le fait de fournir un lien vers un contenu piraté et volé, sans parler du fait de mettre en patûre des gens qui n’ont rien demandé, vous devenez receleur. Donc, mettre un lien pour finir devant la justice, non merci 🙂

  2. JePasseParLa Reply

    Il y a des archives de publications destinées au public et des vieux documents qui pourraient intéresser des universitaires.
    Par contre, il y a plein de listings avec des coordonnées et ce n’est pas très malin de les rendre publics.
    Après, rien sur les extraterrestres reptiliens, les complots contre la démocratie, les détournements de fonds et les meurtres rituels d’enfants. Je suis très déçu. Ahahahah 😀

  3. toto Reply

    Risque t-on quelque-chose à télécharger et consulter ces données ? En particulier en p2p, puisque la police a réussi à les supprimer de tous les sites en direct download …

    • Damien Bancal Reply

      Bonjour,
      Consulter ce genre de document, est-ce vraiment indispensable ?
      N’oubliez pas que le fait de télécharger les dossiers, via le P2P, fait de vous un diffuseur des dossiers en question (c’est le fonctionnement du P2P).
      Bref, devenir receleur de documents volés, il serait dommage, non ? 🙂

      • toto Reply

        Je prend note des conseils, merci.
        Mais en arriver à de telles réponses montre bien qu’on est tombé dans un système de censure constitutionnalisé. L’information ne devrait pas être cadenassée une fois qu’elle a été mise à jour. Certes, la diffusion initiale est criminelle (c’est du bon sens, on est tous d’accord) mais après, toute rediffusion n’est intrinsèquement plus criminelle. C’est le droit de « savoir », n’est-ce pas un des principes de la liberté d’expression, le fait de pouvoir communiquer et partager des informations, pour les comprendre et se positionner vis à vis d’elles ? C’est ce que peuvent faire les journalistes. Les citoyens n’y auraient pas droits, eux ?
        Un débat digne de la Franc-Maçonnerie je présume …

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