La CIA prouve que les MAC et Linux sont piratables

Dans le cadre de son opération Vault 7, Wikileaks diffuse de nouvelles informations sur les outils de la CIA permettant d’infiltrer les MAC et les machines tournant sous Linux.

Dans la série, l’espionnage informatique dépasse n’importe quel film de science-fiction, voici venir les outils du projet « Imperial« . Pour faire simple, trois boites à outils (Achilles, SeaPea et Aeris) de la CIA, la Central Intelligence Agency, permettant d’infiltrer des ordinateurs sous OS X d’Apple (MAC) et Linux. Du code de pirates étatiques ayant pour mission de voler les informations sauvegardées dans les machines infiltrées.

Achilles et SeaPea visent Apple. Le premier outil se cache dans des fichiers DMG légitimes qui permettent d’installer des applications dans un MAC. Il fonctionne sous Mac OS X Snow Leopard. Achilles se cache, efface ses traces. La CIA l’utilise depuis 2011. Wikileaks parle de sa version V1.0 datant de Juillet 2011. Son petit frère tourne sous Mac OS X Snow Leopard et Mac OS X Lion.

SeaPea, son petit nom, est un Rootkit cheval de Troie collecteur d’informations et de fichiers. La version traitée par Wikileaks est la V4. Autant dire qu’elle existe depuis quelques temps dans le portefeuilles de la CIA. Les actions de SeaPea, bien évidement, totalement transparente pour l’utilisateur. Petite différence avec Achilles, un agent de la CIA doit avoir eu accès à l’ordinateur et à la racine de ce dernier.

Le troisième et dernier outil, du moins connu, Aeris. Wikileaks parle de la version 2.1. Aeris s’attaque à Linux et aux distributions CentOS, Red Hat, FreeBSD, Debian : Debian Linux 7 (i386, amd64 et ARM) ; Red Hat Enterprise Linux 6 (i386, amd64) ; Solaris 11 (i386, SPARC) ; FreeBSD 8 (i386; amd64) et CentOS 5.3 et 5.7 (i386). Lui aussi, voleur de fichiers. C’est la 18ème diffusion de secrets par Wikileaks, depuis mars 2017, à l’occasion de son opération Vault7 qui a pour mission de dénoncer le cyberespionnage de la CIA et de la NSA, les services de renseignements américains.

Pour rappel, Wikileaks risque de sortir d’autres documents, du moins s’ils ont eu accès aux 500 millions de fichiers volés à la CIA et à la NSA par un employé d’une société travaillant pour les deux administrations sensibles américaines.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal - Fondateur de ZATAZ.COM / DataSecurityBreach.fr Travaille sur les sujets High-tech/Cybercriminalité/Cybersécurité depuis 1989. Gendarme réserviste - Lieutenant-Colonel (RC) ComCyberGend. Fondateur du Service Veille ZATAZ : https://www.veillezataz.com En savoir plus : https://www.damienbancal.fr

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  1. Coldragon Reply

    Pas besoin que la CIA le prouve

  2. sam Reply

    je commence a comprendre pourquoi il ont intégré le sous système linux dans leur ouinedobe :c’est des des gros malins !

  3. CaptainDangeax Reply

    Et comment Aeris pénètre-t-il un système Linux ou FreeBSD ? Accès physique à la machine ? Si c’est le cas, cette news est une putaclic parce qu’il est toujours possible de pirater n’importe quel ordinateur exécutant n’importe quel système à partir du moment où l’on a un accès physique.

    • Damien Bancal Reply

      Bonjour,
      Avant d’utiliser du vocabulaire désobligeant et hargneux, lisez l’article et les liens connexes qui vous en diront plus !

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