attaque DDoS informatique Plusieurs failles données non sécurisées attaque numérique

Une Internaute arrêtée pour avoir envoyé 32 000 lettres à un député

La police fédérale australienne a arrêté une femme soupçonnée d’avoir bombardé par courrier électronique le bureau d’un membre du parlement fédéral. Un DDoS de plus 32 000 courriers électroniques !

Pas contente, cette petite dame originaire de Sydney ! À l’aide de logiciels trouvés sur Internet, une Australienne de 34 ans a décidé d’envoyer des courriers électroniques à un député. Elle aurait pu se contenter de deux ou trois mails ! Mais non, elle en a envoyé 32 397 en une seule journée, ce qui a eu pour effet d’empêcher l’équipe du député de recevoir et d’envoyer d’autres courriels. C’était un DDoS par courriel ! La « pirate » est maintenant accusée d’avoir perturbé illégalement les communications électroniques. La peine maximale pour une telle infraction est de dix ans de prison. Ça fait cher payé pour 24 heures de spam !

Pendant ce temps

Des représentants du projet Tor ont déclaré que la disponibilité du réseau Tor a été régulièrement perturbée par de puissantes attaques DDoS au cours des sept derniers mois, ce qui a pu causer des perturbations pour les utilisateurs. Les développeurs ont assuré qu’ils faisaient tout leur possible pour atténuer les conséquences de ces attaques et protéger le réseau. « Les méthodes et les cibles de ces attaques ont changé au fil du temps, et nous nous sommes adaptés à mesure qu’elles continuent. Il est impossible de déterminer avec certitude qui est derrière ces attaques et quelles sont leurs intentions« , écrit le Tor Project.

Les opérateurs de relais Tor affirment que ces attaques ne se produisent pas simultanément sur l’ensemble du réseau. Au lieu de cela, les attaquants ciblent un petit nombre de relais spécifiques, puis passent à d’autres quelques jours plus tard. Dans le même temps, lors de telles attaques, aucun des opérateurs n’a reçu de demande de rançon.

Ces derniers mois, les DDoS ont visé des blackmarkets (Russes versus Ukrainiens, comme ZATAZ l’a montré) ou encore des groupes de ransomwares, comme ce fut le cas pour les pirates derrière LockBit en 2022.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal - Fondateur de ZATAZ.COM / DataSecurityBreach.fr Travaille sur les sujets High-tech/Cybercriminalité/Cybersécurité depuis 1989. Gendarme réserviste - Lieutenant-Colonel (RC) ComCyberGend. Fondateur du Service Veille ZATAZ : https://www.veillezataz.com En savoir plus : https://www.damienbancal.fr

Articles connexes

  1. Demos Reply

    L’Australie cette grande démocratie…….

Répondre à Demos Annuler la réponse

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.