Cryptomonnaies : la « DeFi », nouvel eldorado ou pari à risque ?

Les blockchains se caractérisent par leur sécurité, et l’inviolabilité de leurs registres. Mais un nouveau domaine des crypto-monnaies montre ses limitations en matière de cybersécurité : la finance décentralisée (DeFi).

La « DeFi », c’est quoi ?

Comme l’explique le site https://investir.lesechos.fr/, la finance décentralisée est un secteur des technologies blockchain qui est relativement récent, mais qui a explosé au cours de l’été. Il s’agit de proposer des services financiers classiques (prêts, emprunts, etc.), mais sans qu’il y ait besoin d’organe central comme une banque. Cette décentralisation est révolutionnaire : elle permettrait de sécuriser des flux financiers importants sans contrôle.

Au cours des derniers mois, plusieurs projets DeFi se sont multipliés. Uniswap, une plateforme d’échanges décentralisée, a ainsi vu les cryptomonnaies détenues exploser : 361 millions de dollars passent maintenant sur la plateforme chaque jour. Un protocole de prêt, MakerDAO, est également arrivé sur le devant de la scène : il a permis aux utilisateurs de verrouiller 2 milliards de dollars afin d’accéder à des prêts. De nombreux autres projets ont donc poussé comme des champignons, afin de profiter des opportunités offertes.

Des hacks nombreux

Mais le problème de ces nouveaux projets, c’est que beaucoup ont été lancés dans la précipitation, sans audit ni test. Cela a donc donné lieu à de nombreux hacks ces derniers mois. Des failles ont été exploitées chez Balancer, qui a perdu 450 000 dollars d’actifs numériques en juin dernier. Le projet dForce a lui subi des pertes encore plus lourdes, à 25 millions de dollars.

Un autre problème est la spéculation. Des investisseurs avides de profits se jettent sur de nouvelles cryptomonnaies, faisant artificiellement grimper le prix. Le token de Yearn.Finance, le « YFI », a ainsi dépassé le prix du Bitcoin (BTC), avant de chuter brutalement dans les semaines qui ont suivi. Le pari est donc risqué.

Bitcoin (BTC) et les actifs « classiques » pas inquiétés

La bonne nouvelle cependant, c’est qu’il s’agit d’un secteur marginal des cryptomonnaies. Les actifs cryptographiques en tant que tels restent sécurisés : ce sont les protocoles créés au-dessus des monnaies numériques qui s’avèrent faillibles. Le Bitcoin n’a ainsi jamais subi de hack, et sa blockchain est considérée comme la plus sécurisée.

C’est en partie dû à sa démocratisation. Comme l’explique le site https://cryptonaute.fr/acheter-bitcoin/, on peut maintenant acheter du Bitcoin sur des sites réputés et audités comme eToro. De cette manière, les fonds ne sont jamais en danger. On peut ensuite les stocker sur un portefeuille eTorox ou toute autre application sécurisée de son choix. On notera au passage qu’un des leaders mondiaux des portefeuilles crypto est français : il s’agit de Ledger, dont vous trouverez la présentation sur https://www.leparisien.fr/.

La majorité de l’écosystème crypto reste donc sain, et on conseillera à l’investisseur débutant de se cantonner aux plus grands actifs cryptographiques comme le Bitcoin, l’Ether (ETH) ou encore Tether (USDT). Par ailleurs, de nouveaux sites, comme « DeFi Safety », ont commencé à répertorier les niveaux de risque afin de conseiller les utilisateurs. Attendez donc avant de vous intéresser à la finance décentralisée (DeFi), car le secteur devrait accroître sa légitimité à mesure qu’il arrive à maturité.

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