RGPD Day

Votre enfant fait la tête ce matin, normal, c’est RGPD Day

RGPD Day – Depuis ce vendredi 25 mai, minuit, les réseaux sociaux font la traque aux mineurs. Les parents vont devoir fournir leurs informations privées et personnelles si les mômes veulent récupérer leurs réseaux sociaux.

RGPD day – Depuis ce vendredi 25 mai minuit, date de la mise en action du Règlement Général sur les Données Personnelles, les adolescents et pré adolescents de moins de 16 ans ne sont pas à la fête, surtout si ces derniers ont donné leur véritable âge.

Pourquoi ? Par exemple, sur Twitter, compte bloqué. Finis les tweets ! Pour pouvoir revenir, les parents doivent donner leur accord. Le petit oiseau bleu indique que « Votre enfant nous a fourni vos coordonnées pour que nous vous contactions. Le compte Twitter de votre enfant bloqué, car il ou elle n’a pas l’âge requis pour consentir au traitement de ses données personnelles. » Bilan, les parents vont devoir fournir une copie de leur carte d’identité, ainsi que la preuve qu’ils sont bien les parents de l’adolescent !

https://twitter.com/Damien_Bancal/status/999832816249704448

Autant dire que les personnes qui ont menti sur leur âge, en s’inventant une identité, ont définitivement perdu leur accès. Pourquoi ? Il va être très difficile de fournir un document qui n’existe pas. « Si vous ne donnez pas votre consentement, le compte de votre enfant sera supprimé de Twitter » termine le piaf bleu.

L’article 8 du RGPD veille sur les mineurs et le traitement de leurs données. Les mineurs de moins de 13 ans ne peuvent fournir eux-mêmes leur propre consentement. Mission, protection de leurs données à caractère personnel. Les mineurs âgés de 13 à 15 ans (inclus) doivent fournir le consentement parental. Au dessus de 16 ans, ils peuvent fournir eux même ce consentement demandé pour le traitement de leurs données à caractère personnel sans l’autorisation des parents, d’un tuteur.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.
  1. ZeKrak Reply

    La véritable question est « et pour les adultes qui ne souhaitent pas transmettre des informations personnelles ? »
    C’est surtout un moyen pour tracer les utilisateurs, s’assurer qu’ils sont réels (pas des bots) et du coup nettoyer leurs DB avec des infos vérifiées et plus faciles à gérer.

  2. Jean Reply

    Bonjour !
    Une précision :
    Selon le texte N° 133 adopté par l’AN, en France l’âge auquel un mineur peut valablement consentir au traitement de données à caractère personnel est de 15 ans ou plus. En deçà, l’accord parental est nécessaire (Art.7-1. Ajouté à la loi « informatique et liberté » modifiée mais non encore promulguée)

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