Moscou a du mal à gérer ses propres policiers pirates

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Des mesures viennent d’être prises en Russie après la découverte de policiers commercialisant des données personnelles tirées des bases de données de leur service !

Je vous expliquais, en 2021 et 2022, comment j’avais découvert des blackmarket russophones capables de fournir des informations très précises sur n’importe quel individu passé par les mains d’un policier russe. A l’époque, j’avais découvert que pour quelques dollars, il était possible de récupérer toutes les informations d’une personne.

Selon une source que j’ai repéré dans un espace pirate infiltré, des mesures restrictives ont été mises en place pour la police à Moscou à la suite de l’affaire des « fuites ».

Il y a quelques semaines, nous apprenions qu’un important chef de la police locale avait touché, des mains d’un groupe de pirates informatiques, pas moins de 24 millions de dollars de pot de vin.

Selon une source que j’ai repéré dans un espace pirate infiltré, des mesures restrictives ont été mises en place pour la police à Moscou à la suite de l’affaire des « fuites ».

Désormais, chaque agent doit consigner dans un journal spécial toutes les actions qu’il effectue dans les bases de données du service. Des vérifications de conformité entre les versions papier et électronique de l’historique des requêtes des policiers sont prévues dans un proche avenir. De plus, de nombreux agents opérationnels ont vu leur accès restreint à divers outils nécessaires à leur travail.

Les restrictions sont particulièrement strictes dans le district central de la capitale. Sur le marché noir, les prix des informations provenant des bases de données du ministère de l’Intérieur ont presque doublé en raison de ces nouvelles restrictions.

Cependant, tôt ou tard, tout cela sera négligé, et ils retrouveront l’accès aux ressources, comme cela s’est déjà produit par le passé.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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