UN ‘CHIEN ROBOT’ AIDE LA POLICE À RÉSOUDRE UNE SITUATION DANGEREUSE

Hollywood, la capitale mondiale du divertissement, a récemment été le théâtre d’un incident tendu qui a mis en avant l’utilisation controversée d’un « chien robot » par la police de Los Angeles. Un homme armé a été arrêté grâce à l’intervention de SPOT, un robot à quatre pattes.

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L’incident a débuté vers 3 h 45 du matin lorsqu’un passager vigilant a repéré une arme aux pieds d’un homme apparemment endormi à bord du bus. La police de Los Angeles a rapidement été alertée, et le chauffeur du bus a réagi en s’arrêtant à l’intersection de Melrose et de Western Avenue, permettant à tous les passagers de quitter le bus en toute sécurité.

La situation s’est compliquée lorsque la police, assistée par l’équipe d’intervention spéciale SWAT, est intervenue vers 4 h 45 du matin pour tenter de communiquer avec l’homme endormi. Il dormait tellement bien qu’il n’a jamais répondu aux appels. C’est à ce moment-là que les autorités ont décidé de faire appel à un mini drone DJI [produit Chinois] et ) leur nouvel allié, le robot SPOT.

SPOT, le robot dog

SPOT, un robot quadrupède capable de marcher, grimper et courir. Il a été contrôlé à distance par un membre des forces spéciales. Il s’est approché du bus et a pénétré à l’intérieur, fournissant une vidéo en temps réel aux policiers pour mieux évaluer la situation. De plus, le robot a utilisé son haut-parleur pour communiquer avec l’homme endormi et le persuader de se rendre en toute sécurité. Deux heures plus tard, le porteur d’arme, qui croyait rêvé [autant dire qu’il n’avait pas bu que de l’eau, NDR] s’est finalement réveillé, est descendu du bus.

Cependant, l’utilisation de ce chien robot par la police de Los Angeles n’est pas passée inaperçue. Le conseil municipal de la ville avait récemment approuvé l’utilisation de ces robots controversés, ce qui a suscité des inquiétudes parmi le public concernant les abus potentiels et la militarisation de la technologie robotique au service de la police. D’autres villes, comme New York et San Francisco, ont abandonné l’utilisation de dispositifs similaires.

Sarah Connor ?

Le robot SPOT, qui a coûté environ 278 000 dollars, a été offert au département de police de Los Angeles par la LA Police Foundation. Développé par Boston Dynamics, une filiale de Hyundai [qui a première vue, aux USA, n’est pas toujours considéré comme un espion, NDR], ce véhicule terrestre sans pilote quadrupède (QUGV) est capable d’exécuter diverses tâches et de se déplacer efficacement dans des environnements difficiles.

Le LAPD a défendu l’utilisation de SPOT en déclarant que « le robot QUGV est un robot polyvalent et agile qui peut nous aider dans des situations trop risquées pour les agents réels« . Néanmoins, cet incident soulève de nouvelles questions sur l’équilibre entre l’utilisation de la technologie robotique et les préoccupations concernant les droits civils et la surveillance.

Cet incident met en lumière le débat en cours sur l’utilisation des robots par les forces de l’ordre et soulève des questions sur leur place dans notre société. En attendant, tant que le chien ne commence pas à taper aux portes en aboyant « Sarah Connor ?« , tout va bien !

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal - Fondateur de ZATAZ.COM / DataSecurityBreach.fr Travaille sur les sujets High-tech/Cybercriminalité/Cybersécurité depuis 1989. Gendarme réserviste - Lieutenant-Colonel (RC) ComCyberGend. Fondateur du Service Veille ZATAZ : https://www.veillezataz.com En savoir plus : https://www.damienbancal.fr

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