Les hackers malveillants du groupe de spécialistes du chantage numérique SNATCH viennent d’annoncer l’infiltration du DARPA, le département militaire de l’Afrique du Sud.

Le message est succinct, mais s’annonce comme une petite bombe. Le 21 juillet, les pirates du groupe SNATCH annonçait avoir infiltré une instance militaire basée en Afrique du Sud. Un mois plus tard, ces spécialistes du chantage numérique annoncent avoir en main 1,6 TB de données copiées au Department of Defence South African. Snatch baptisé cette entité DARPA. Il ne s’agit pas du Defense Advanced Research Projects Agency, l’agence du Département de la Défense des États-Unis.

Les voyous parlent d’informations internes [données personnelles, contacts militaires, Etc.]. Un document, qui se veut une preuve de l’infiltration, a été diffusée. Un fichier comprenant une centaine d’identité de présumés militaires avec matricule, grade, téléphone portable et de bureau, adresses électroniques et dates de naissance.

Dans ce fichier, on découvre que certains présumés militaires utilisent des adresses Yahoo, Gmail ou encore Outlook !

Le « Department of Defence » (Département de la Défense) est une entité gouvernementale responsable de la gestion des forces de défense du pays. Il supervise les activités et les opérations militaires de l’Afrique du Sud. Après la fin de l’apartheid en 1994, l’Afrique du Sud a entrepris une restructuration majeure de ses forces armées afin de les adapter à la nouvelle réalité politique et de sécurité. L’Armée nationale sud-africaine, la Force aérienne sud-africaine, la Marine sud-africaine et les services de soutien associés ont été regroupé sur le commandement du Department of Defence. Le DoD d’Afrique du Sud gère la défense nationale, la protection des frontières, la participation aux opérations de maintien de la paix et la coopération régionale en matière de sécurité.

Au sujet de l'auteur

Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.