Chaos dans six hôpitaux de Barcelone suite à une attaque informatique

Six centres de soins de la capitale catalane et de la région métropolitaine de Barcelone  en prise avec des cyber attaques. Ils ne peuvent plus prendre de rendez-vous, passer des tests médicaux ou s’occuper de patients.

Souvenez-vous, nous étions alors en 2019. La COVID 19 a envahi le monde. Les pirates informatiques tels que Sodinokibi affichent qu’ils ne s’attaqueront plus au monde de la santé. Trois mois passent, d’autres bandes de voyous 2.0 indiquaient alors ne s’attaquer qu’aux entités de santé privées.

Trois ans plus tard, tout le monde est une cible potentielle. La faille révélée dernièrement par Microsoft, visant un de ses outils de communication, n’a pas aidé au chaos ambiant.  Et en ce mois de la cyber sécurité (sic!), en France, aux USA, en Chine, etc, les cyber attaques explosent.

Dernier cas massif en date, trois centres hospitaliers de Barcelone impactés par une cyber attaque.

La santé Barcelonaise au ralenti

Le Consorci Sanitari Integral (CSI), qui regroupe plusieurs centres de santé de Barcelone et des communes environnantes, a subi ce vendredi matin ce que l’on soupçonne être une attaque informatique.

Parmi les centres de santé touchés figurent les hôpitaux Dos de Maig à Barcelone, Moisès Broggi à Sant Joan Despí et le General de l’Hospitalet ou le CAP Sagrada Familia, Collblanc et La Torrassa.

Malgré l’attaque présumée, l’activité des urgences sanitaires n’a pas cessé, selon une porte-parole de l’hôpital Moisès Broggi, puisque le paiement n’est pas obligatoire pour effectuer des consultations.

Cependant, toutes les procédures et notes doivent être faites à la main, ce qui génère une situation de « chaos » dans le système de santé de la zone métropolitaine, ont rapporté des employés des centres de santé.

De plus, les professionnels ne peuvent pas accéder aux informations sur leurs ordinateurs ou leurs e-mails, ce qui les empêche de planifier des rendez-vous ou encore des tests.

Pour le moment, l’ANSSI locale, la Cyber ​​​​Security Agency, travaille à analyser l’origine et la portée de cette supposée attaque. (merci à Jeremy)