Des comptes de messagerie du FMI piratés !

À la fin de la semaine dernière, le Fonds monétaire international (FMI) a signalé un cyber incident ayant entrainé le piratage de 11 comptes de messagerie du FMI.

Selon un communiqué de presse, le FMI a découvert l’incident en février 2024 et mène actuellement une enquête pour évaluer l’impact de l’attaque. Jusqu’à présent, aucune preuve n’a été trouvée indiquant que les attaquants ont eu accès à des systèmes ou à des ressources autres que les comptes de messagerie compromis.

« Le Fonds monétaire international a récemment été confronté à un cyber incident découvert le 16 février 2024. Une enquête ultérieure, menée avec l’aide d’experts indépendants en cybersécurité, a déterminé la nature du piratage et des mesures correctives ont été prises, a indiqué le FMI. — Au cours de l’enquête, il a été déterminé que onze comptes de messagerie du FMI avaient été piratés. Les comptes concernés ont été à nouveau sécurisés. À l’heure actuelle, rien n’indique que ces comptes aient été davantage compromis. L’enquête sur l’incident se poursuit. » indique le FMI.

Bien que le FMI n’ait fourni aucun autre détail sur l’attaque « pour des raisons de sécurité« , l’organisation a confirmé que le FMI utilise la plateforme de messagerie cloud Microsoft 365. Un rapport avec l’attaque Midnight Blizzard ?

En janvier 2024, le groupe de pirates informatiques Midnight Blizzard avait compromis un certain nombre de comptes de messagerie d’entreprise. Ensuite, les hackers malveillants ont passé plus d’un mois dans le système et ont piraté les courriels de dirigeants de Microsoft, des employés du service juridique et des spécialistes de la cybersécurité. Microsoft n’avait été l’unique cible.

Hewlett Packard Enterprise avait également été victime d’une attaque similaire. Comme pour le FMI et Microsoft, les pirates avaient également obtenu un accès non autorisé à certains comptes de messagerie Microsoft Office 365 et ont volé des données depuis mai 2023.

Un 0day intéressant ! ZATAZ vous avait alerté de la commercialisation d’une faille pour Microsoft 365, en 2023, ainsi que des failles pour Word et Windows vendues 70 000$ et 150 000$.