firearms licensee

L’ATF épinglée pour sauvegarde illicite

Un rapport du gouvernement US annonce que l’ATF (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives) sauvegarde illégalement des renseignements personnels appartenant à des propriétaires d’armes à feu américains et de la federal firearms licensee.

Les armes et les américains ont histoire longue comme l’existence des États-Unis d’Amérique. L’U.S. Government Accountability Office (GAO), un bureau d’enquête du gouvernement US, vient d’épingler l’ATF, un autre bureau fédéral en charge des questions d’alcool, tabac, armes et explosifs sur le sol de l’Oncle Sam. L’Agence garde trop longtemps des informations sur les federal firearms licensee.

L’ATF a été accusé de sauvegarder des informations qu’elle ne devrait pas garder. Un « backup » en dépit de la loi, que l’ATF a elle même mise en place, imposant explicitement la destruction des données en question.

Federal firearms licensee

Le GAO a effectué des examens sur quatre systèmes de données de l’ATF. L’un des systèmes de collecte de données, il est appelé ventes multiples (Multiple Sales) exige que plusieurs armes à feu achetées à la fois doivent être signalées à l’ATF par le titulaire du permis d’armes à feu fédéral (federal firearms licensee). La loi exige que cette information doit disparaitre des serveurs de l’ATF après deux ans d’existence, et si l’une des armes n’a pas été exploitée dans une activité criminelle.

Un autre système, baptisé Access 2000 ou A2K, permet au Centre national de dépistage (National Tracing Center – NTC) de rechercher les dossiers des licences et suivre l’histoire d’une arme à feu. Ce qui ne devrait plus être possible pour les dossiers de plus de 24 mois.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (16) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Médaille d'argent du 1er CTF Social Engineering Canadien, en 2023, lors du HackFest de Québec. Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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