Les pirates de la planéte vont-ils tous finir en prison aux USA ?

Un amendement au projet de loi CISA, dédié à la cybersécurité, annonce vouloir permettre aux tribunaux américains de poursuivre un pirate informatique étranger, même si ce dernier a attaqué un serveur hors des Etats-Unis !

Un amendement au projet de loi controversé Cybersecurity Information Sharing Act (CISA) annonce permettre, si l’amendement est accepté, aux tribunaux américains de poursuivre et d’emprisonner des ressortissants étrangers, même si les crimes informatiques qu’ils ont commis ont visé des serveurs étrangers, et installés hors sol américain.

Le principal objectif de l’amendement proposé par Sheldon Whitehouse, sénateur démocrate de Rhode Island, est d’accroître le champs d’actions de la justice US pour poursuivre des crimes informatiques commis à l’étranger. L’amendement indique que le pirate, un Français par exemple, ayant attaqué un serveur en Espagne, contenant des informations de ressortissants américains, sera aussi passible d’une peine de prison aux États-Unis. Bref, peu importe la situation géographique du pirate et du serveur qu’il attaquera. Si ce dernier touche à des informations appartenant à des entreprises américaines, peu importe où il se trouve, il goûtera à une geôle fédérale de l’Oncle Sam. Autant dire qu’il va falloir pousser les murs dans les prisons américaines !

L’objectif déclaré de la Cisa est de créer un système permettant à toutes entreprises privées  d’enregistrer numériquement le comportement des consommateurs afin de créer des « indicateurs de menaces cyber » qui seront communiqués au ministère de la Sécurité intérieure.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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