Caméras de vidéosurveillance piratée pour lancer des attaques informatiques

Plusieurs centaines de caméras de vidéosurveillance piratées et exploitées ensuite dans une attaque de DDoS.

Les attaques DDoS, nous en parlons de plus en plus. Il faut dire aussi qu’elles sont de plus en plus simples à lancer, entre les outils téléchargeables sur la toile aux sites Internet proposant dans lancer pour quelques dizaines d’euros. Pour lancer ces attaques de DDoS, les pirates ont besoin de soldats, de machines infiltrées et servant ensuite de zombie. Des ordinateurs, des serveurs ou du matériel connecté. Réfrigérateurs, répartiteurs wifi et depuis peu, des caméras de vidéosurveillance.

Le dernier exemple en date a été détecté par la société de sécurité Imperva. Un DDoS en mode HTTP traditionnel visant à surcharger une ressource web. Les requêtes malicieuses ne venaient pas de machines habituelles mais de caméras de surveillance protégeant des entreprises. L’attaque a culminé à 20 000 requêtes par seconde et elles étaient originaires de 900 caméras de télésurveillance en circuit fermé (CCTV).

Des caméras embarquant un Linux local et les outils BusyBox. Lors de l’analyse d’une caméra piégée, le code malveillant Bashlite (connu aussi sous les noms de Lightaidra ou GayFgt) a été découvert. Du matériel sans réelle protection et au mot de passe usine jamais changé par les utilisateurs.

Des portes ouvertes pour les pirates, dénoncées il y a un an, lors de la découverte de plusieurs milliers de caméras de vidéosurveillance accessible d’un simple clic de souris.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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