Snowden

Hack the Pentagon

Le ministère Américain de la Défense invite des hackers à tester sa cybersécurité dans le premier programme de Bug Bounty de l’histoire du gouvernement fédéral baptisé : Hack the Pentagon.

Les moeurs évoluent, sans aucun doute ! Qui aurait imaginé une annonce publique, il y a encore deux ans, du Département de la Défense US, le DoD, à tester sa sécurité informatique. Il y avait bien des contacts avec des étudiants et des écoles militaires pour des « concours internes », mais cette fois, le DoJ lance son premier programme de Bug Bounty de l’histoire du gouvernement fédéral. [En France, nous avons, par exemple, le Defnet, NDR]

Attention, je vois déjà les petits doigts de nombreux internautes claquer leurs phalanges sur le clavier. Freinez vos ardeurs, seuls des « hackers agréés » peuvent participer au programme Hack the pentagon.

Un examen de passage est mis en place « Moeurs, casier judiciaire, famille, technique… » Bref, si vous n’êtes pas un bon américain du cru, point de possibilité de participer au concours. « Je suis persuadé que cette initiative novatrice va renforcer les défenses de notre environnement informatique et, par ricochet, qu’elle va renforcer notre sécurité nationale » a déclaré le ministre de la Défense américain Ash Carter. Une décision prise après plusieurs piratages et fuites de données visant des structures militaires du DoD, comme le compte Twitter du commandement US ou encore le piratage de la UNE du portail Army.mil.

Le concours de hack va s’étaler sur une période précise. Mission, identifier les vulnérabilités d’un système prédéterminé par le Pentagone. Hack the Pentagone est dirigée par le Defense Digital Service (DDS) du ministère.

Ce « nid de hackers » du Pentagone [comme celui de la NSA] a été mis en place, en novembre 2015. Le concours débutera en avril 2016. Compétences requises et règlement de participation seront diffusés dans les jours à venir.

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (17) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Finaliste 2023 du 1er CTF Social Engineering Nord Américain. Vainqueur du CTF Social Engineering 2024 du HackFest 2024 (Canada). Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

Articles connexes

  1. CatchChallenger Reply

    Pourquoi seul les hackers agréés? Le pire des hackers (dans tout les sens), peu trouver une faille et aider le système…

Laisser un commentaire

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.