Week-end chaud pour les utilisateurs de Joomla

On ne sait pas trop quelle mouche a piqué plusieurs « pirates » ce week-end, mais samedi et dimanche auront  été celui des sites Internet sous de  vieilles versions de Joomla utilisant le plugin jdownloads.

Les pirates ont signé leurs passages sous les pseudonymes de Hmei7, MuhmadEmad, Index Php, … Ils se sont donnés le mot, et surtout un script écrit par un groupe de pirates Albanais. Code malveillant qui s’invitait dans les sites Internet exploitant de vieille version de Joomla et du plugin non maitrisé jdownloads. A noter que la faille est corrigée depuis le 13 septembre.

L’idée de ces « bidouilleurs » du dimanche, installer des images dans les dossiers /Screenshoots/ des sites web. Bilan, la course aura été à celui qui afficherait son logo, son message, au format gif, jpg, bmp, png, dans le plus d’espaces numériques vieillissants. Une attaque qui aurait pu paraître banale. Il était impossible, heureusement, d’y installer autre chose qu’une image. Un shell, en php, java, python, aurait pu faire de bien plus gros dégât.

L’ennui, dans cette course poursuite, aura surtout été en taille de stockage. Nous avons pu constater des sites affichant … des centaines d’images non autorisées. Autant dire de quoi faire planter un site web n’ayant plus de quoi stocker ses propres données.

Autre détail, loin d’être négligeable, des « internautes » ont profité de cette « faillette » pour cacher les images de starlettes nues  diffusées ce week-end. Pourquoi se contenter de 4Chan ou Reddit, qui ont rapidement effacés les informations, s’il était possible de les cacher ailleurs, chez des complices involontaires.

La rédaction de zataz.com a constaté aussi des images cachées à destination de phishing en cours. Les escrocs ont ainsi camouflé dans les serveurs infiltrés via ce plugin des logos de sociétés usurpées. Dans la liste des « victimes », la Ville de Maubeuge, l’Agglomération de Nevers, le Barreau du Bénin, ou encore l’espace de l’Inspection d’Académie de Roue dédié aux sites web des établissements locaux.

Bref, les mises à jours sont nos ami(e)s, n’hésitez pas à les utiliser.