La NSA peut de nouveau écouter les portables

En 2013, un tribunal américain condamnait les écoutes de la NSA et la collecte des données qui en découlait. Une cours fédérale casse le jugement et vient de rendre son droit d’espionnage aux grandes oreilles de l’Oncle Sam.

Une cour d’appel fédérale vient de remettre sous le tapis la vie privée des Américains, et du reste du monde. La cours a renvoyé la décision de 2013 prise par le tribunal de première instance qui condamnait l’espionnage des smartphones par l’Agence Nationale de Sécurité, la NSA. Bilan, depuis 2013, la National Security Agency n’avait plus le droit, légalement, de collecter des informations. L’interdiction a été levée. Une bonne nouvelle pour la NSA.

En 2013, le juge de district américain Richard Leon décidait que la collecte de données de la NSA était illicite, qualifiant de « orwellien » cet espionnage. Cette décision a été un coup dur pour le programme de surveillance de la NSA.

Deux ans plus tard, la NSA peut recommencer, et légalement garder sa collecte des données en vertu de l’article 215 du Patriot Act. La cours d’appel a expliqué que l’avocat Larry Klayman, le fondateur de Freedom Watch, n’a pas prouvé que ses propres enregistrements téléphoniques avaient été recueillis par la NSA. Manque de preuves, jugement cassé.

Avoir la preuve que la NSA collecte ses propres informations est aussi simple que de marcher sur la lune, sans oxygène !

Au sujet de l'auteur
Damien Bancal (damienbancal.fr) est un expert internationalement reconnu en cybersécurité. Il a fondé le projet Zataz en 1989. ZATAZ.com est devenu une référence incontournable en matière d'information sur la sécurité informatique et les cybermenaces pour le grand public. Avec plus de 30 ans d'expérience, Damien Bancal s'est imposé comme une figure majeure dans ce domaine, contribuant à la sensibilisation et à la protection des internautes contre les cyberattaques. Sa carrière est marquée par une forte implication dans l'éducation à la cybersécurité, notamment à travers des conférences et des publications spécialisées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages (16) et articles (plusieurs centaines : 01net, Le Monde, France Info, Etc.) qui explorent les divers aspects du piratage informatique et de la protection des données. Il a remporté le prix spécial du livre du FIC/InCyber 2022. Médaille d'argent du 1er CTF Social Engineering Canadien, en 2023, lors du HackFest de Québec. Damien Bancal a également été largement reconnu par la presse internationale dont le New York Times, qui souligne non seulement son expertise mais aussi son parcours inspirant. Par exemple, un portrait de La Voix du Nord le décrit comme "Monsieur Cybersécurité", soulignant son influence et son rôle essentiel dans ce domaine. Enfin, il figure parmi les personnalités les plus influentes dans la cybersécurité, comme le souligne Le Big Data, et a été classé parmi les 500 personnalités tech les plus influentes en 2023 selon Tyto PR. Chroniqueur TV et Radio (France Info, M6, RTL, Medi1, Etc.) Volontaires de la réserve citoyenne - Gendarmerie Nationale et de l'Éducation Nationale. Médaillé de la DefNat (Marine Nationale) et de la MSV (Gendarmerie Nationale). Entrepreneur, il a lancé en 2022 la société veillezataz.com.

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